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Une maladie psychique nommée schizophrénie.
6 février 2010

Psychose et état mystique.

cols2Article de Caroline Brett .

Caroline Brett ne s’est pas s’appliquée pas à séparer les psychotiques des mystiques mais elle a analysé les différences et les ressemblances du point de vue des psychotiques dans le but de mieux comprendre la psychose.

Elle a donc étudié les différents points de vue de collègues et aborde la vision des religions orientales, en ce qui concerne les expériences pathologiques.
Elle compare des expériences psychotiques à des expériences mystiques de manière approfondie.
La relation entre les expériences spirituelles et les états de conscience psychotique est très étroite, parce qu’elles ont la même organisation, et sans doute, parce qu’elles sont actionnées par les mêmes processus.

La pathologie de la psychose ne réside pas dans le contenu de la pensée, ni dans la forme de l’expérience mais, dans l’impossibilité de revenir à la réalité saine et normale.

Cette pathologie provoque l’isolement psychologique et l’incapacité d’admettre la subjectivité d’autrui, ainsi que le désintérêt des choses pratiques ce qui amène la personne à ne plus bien prendre soin d’elle-même.

Une psychose commence parfois par une période d’extase, avant que le sujet soit envahi par l’angoisse et la confusion. Au début, le sujet ressent souvent une impression de renaissance ou d’éveil spirituel, ce qui peut être interprété comme une illusion mais, qui, dans les systèmes spirituels orientaux, est pris à la lettre.

Dans la mystique indienne Nord-américaine, ce phénomène se présente aussi : les expériences mystiques gratifiantes existent, autant que les expériences dangereuses font leur place.

Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.

Ces facteurs mènent à la création d’illusions, justifiant l’étiquette de psychose.
Lorsque la structure de l’ego se sent menacée par une conscience indifférenciée, l’intellect essaie de ramener à la surface certains archétypes, ce qui l’amène à penser que le monde existe de soi-même, ou que le « soi » constitue le monde.

Ceci conduit à la folie des grandeurs.

Selon Caroline Brett, la mystique et la psychose diffèrent sur les points suivants :

1 - Lors d’une psychose, une structure altérée de l’ego subsiste, faussée, ainsi que la séparation sujet/objet persiste en partie.

2 - Il est moins aisé de garder sa concentration que lors d’une expérience mystique.

3 - Il est plus difficile de garder son équanimité parce que surgissent l’angoisse, la confusion et l’émotivité.

De mon point de vue ces différences séparatives n’existent pas.

Caroline Brett analyse la même maladie dans les deux phases distinctes de la psychose : l’avant et l’après.

1)      L’avant : l’état schizophrénique de fragilité génétique nommée «Vulnérabilité » où le pré-malade fonctionne déjà dans l’irréalité depuis de nombreuse années avec sa sensibilité aux perceptions bien existantes (4% de la population). 

2)      L’après : l’état dans la maladie de souffrance, après passage en décompensation nommée « Stress » où la désorganisation du cerveau prend toute son ampleur (1% de la population).

L’essentiel : http://champion20.monsite.orange.fr

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Commentaires
Une maladie psychique nommée schizophrénie.
  • Sortir de la schizophrénie doit-être le combat de tous pour sortir de ce tabou, la prison de nos malades en souffrance. Quand un fils dit à son père : « Tu n’es pas mon père, je suis le fils de Dieu » ; Qu’en pensez-vous ?
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